En simulateur d'avion de combat

Pour un séminaire réussi au niveau du challenge humain et de la cohésion d’équipes, placez vos collègues dans une situation inédite. Et pourquoi pas en tant que pilote de chasse d’un Hawker Typhoon prêt pour partir au combat ? C’est ce que propose une petite société à Paris. C’est nouveau et c’est intéressant, d’autant que l’avion est unique – c’est un simulateur de vol bien sur- mais il permet des scénarios très intéressants. Voici une petite présentation du simulateur de cet avion. AU COU RS du second semestre de 1944, sur le théâtre d'opérations de l'ouest de l'Europe, le Hawker Typhoon sema littéralement la panique au sein de l'armée allemande. Dès qu'elle apparaissait dans le ciel dans le gémissement du moteur Sabre, sa silhouette caractéristique, avec son gros radiateur à l'avant et les quatre longs tubes des canons, représentait pour l'ennemi la promesse d'une destruction imminente sous une avalanche de bombes et de roquettes qui se jouaient des blindages les plus épais. Pourtant, dix-huit mois plus tôt, cette formidable machine de guerre semblait promise à l'abandon. L’avion, dû au célèbre bureau d’études dirigé par Sydney Camm à Kingston, eut beaucoup à souffrir de son moteur, qui avait vu le jour sous une mauvaise étoile. Ses performances mesurées se révélèrent très inférieures aux prévisions. De nombreux pilotes trouvèrent la mort aux commandes du Typhoon pour diverses raisons, et notamment à cause d'une faiblesse dans la structure de l'arrière du fuselage. L'appareil ne devint donc jamais 1'excellent chasseur qu'il aurait dû être, mais, en raison de sa solidité et de sa grande vitesse à basse altitude, il trouva sa véritable vocation comme avion d'attaque au sol. Le Typhoon était le fruit du programme F. 18/37 de 1'Air Ministry, dont l'origine remonte au début de l'année 1938. La société Hawker Aircraft préconisait alors l'adoption d'un armement composé de douze mitrailleuses Browning de 7,7 mm, mais les spécialistes officiels avaient fini par comprendre les avantages qu'offraient les canons de gros calibre ; le programme F. 18/37 imposa donc un armement de base de quatre Hispano de zo mm, une grande première, représentant une puissance de feu considérable pour un chasseur de 1'époque. Pour un tel avion, il fallait un moteur de la classe des 2 ooo ch, et la Grande-Bretagne avait la chance d'appartenir au cercle, alors très restreint, des nations disposant de plusieurs types de propulseurs se situant dans cette gamme de puissance. L'expérience devait montrer par la suite que le meilleur choix possible était celui du Bristol Centaurus, mais les résultats de la récente coupe Schneider avaient poussé de nombreux responsables officiels - et même des constructeurs - à perdre de vue le fait que les moteurs refroidis par air permettaient d'aboutir à des chasseurs très rapides. C'est ainsi que le Centaurus fut négligé, en dépit des possibilités considérables qu'il offrait, tandis que le nouvel avion de Camm n'était envisagé qu'en deux versions : N avec le Napier Sabre et R avec le Rolls-Royce Vulture. C’est un très beau projet, et qui devrait plaire aux petits groupes. Pour plus d’infos, allez sur le site qui propose ce simulateur de vol à Paris.