Réfléchir sur le commerce mondial et la technologie

Très intéressant, le concept de cycle de vie du produit apporté aux entreprises. J’ai eu l’occasion de faire un séminaire sur ce thème, et notamment dans un cadre international. On y apprend que la loi du meilleur reste la norme, même aujourd’hui. Le commerce international perçoit un peu plus chaque jour l'emprise du progrès technologiques. Dans les pays dits "développés", une partie du revenu national en croissance est composé par des gains de ceux qui imaginent les modes de production toujours plus avancées et des autres qui doivent les employer. L'étude du commerce mondial témoigne de ce changement. Désormais, plus de la 1/2 de la valeur des marchandises échangées entre pays est en fait des échanges de biens manufacturés produits dans les pays développés, et non à des échanges de biens manufacturés en provenance des pays en voie de développement. Et même dans cette majorité d'échanges, les échanges de biens manufacturés entre pays riches représentent la majorité. L'observation de la responsabilité de plus en plus importante du progrès technologique dans le commerce mondial met en valeur la "loi" du commerce global fondée sur les proportions de facteurs et lui offre de nouveaux challenges. Se focaliser sur l'influence technologique permet effectivement de mettre en avant un schéma mécanique prédictible des échanges. Le "cycle de vie" par lequel passe chaque produit est semblable au cycle d'une vie humaine! Lorsqu' un produit est conçu, il peut être davantage amélioré. Il nécessite des apports de technologie avancée, et il marche mieux lorsqu’il est développé dans les pays de ses concepteurs et de sa première clientèle. Il s'agit généralement de pays qui disposent de niveaux de revenus élevés. Après un moment, le développement du produit et le process de production sont arrivées à maturité. Quand le produit devient plus coutumier et rentré dans les usages, il n'y a plus de nécessité à continuer de le produire dans le pays ayant un atout certain en matière de technologie. Le domaine qui produit ce bien émigre alors vers d'autres pays pouvant aisément employer cette technologie, devenue désormais ordinaire. En dernier lieu, cette nouveauté est incorporée dans un équipement disponible sur le marché. Et elle l'est à tel point que bien peu de savoir-faire sont nécessaires. Cette technologie va pouvoir désormais s'ouvrir aux pays en voie de développement où l'on trouve facilement une main-d'œuvre bon marché. Si cela vous intéresse, je vous laisse le lien vers l’organisateur de ce type de séminaire entreprise.